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18 FEVRIER 1993

Jeudi 18 Février 1993 ... vu par Nicolas (webmaster)

A l'age de 3 ans, j'ai appris à lire grâce aux Chiffres et des Lettres. Tout petit, j'avais un micro dans la main (jusqu'à l'âge de 15 ans au moins), et je n'avais qu'un objectif : ressembler à mon idole Patrick Roy, et devenir présentateur de jeux télés.

Ce 18 Février 1993, j'étais en sixième, et j'étais rentré chez moi pour manger comme tous les jours.

Juste avant de repartir au collège, j'avais l'habitude d'écouter les titres du journal de 13h sur TF1.

Et ce jour là, après le générique, le visage de Patrick apparait et le journaliste (il me semble que c'était Jean Pierre Pernaut) nous annonce la mort de Patrick.

LE CHOC !!!

J'ai failli en pleurer, j'avais eu le choc de ma vie, j'étais horriblement triste, je ne voulais pas l'admettre.

Je suis quand même allé au collège, et quand j'ai revu mes amies, le sujet de discussion était la mort de Patrick, on était tous choqués.

Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers.

Patrick, même si j'ai gardé la passion des jeux télés, personne n'a su et ne saura arriver à ton niveau.

Tu étais unique ! Tu me manques horriblement !

Jeudi 18 Février 1993 ... vu par Caroline

 

J'ai trouvé dans ton message des similitudes par rapport à mon cas : de vouloir travailler dans le showbizz, puis les circonstances dans lesquelles j'ai appris sa mort : je rentrais du collège le midi (j'étais en 3è et j'avais 15 ans).

Je savais quelques mois plus tôt qu'il était opéré des vertèbres cervicales suite à une arthrose soi-disant, et j'attendais, pleine d'espoir, son retour en Février.

Ma mère m'attendait dans la voiture, avec une tête bizarre : "J'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Patrick est mort".

La stupéfaction l'emportait d'abord sur le chagrin.

Patrick avait en fait eu un cancer des os qui s'est avéré incurable.

Pendant tout le repas de midi, j'étais pendue à la radio, zappant entre RMC et Europe 1.

A RMC, ils lui rendaient un hommage monstre, entrecoupé de ses célèbres éclats de rire style "chanteuse d'opéra", et des tubes qu'il a chantés (eh oui, il a été aussi chanteur, peu de temps !) : "J'veux tout ça", "Petite Nathalie" (le prénom de sa 1è femme) et "Gin Fizz Téquila".

Par contre, j'ai dû vite repartir au collège, j'ai à peine eu le temps de voir le début du journal de 13h avec effectivement Jean-Pierre Pernault.

Contrairement à mon habitude, je n'en ai parlé qu'à 2 ou 3 camarades (J'étais fan de Patrick de façon exagéré), car ni moi ni ma passion pour Patrick ne nous rendaient populaires.

Ce n'est que le lendemain que je reçois des condoléances moqueuses.

Heureusement , ce sont les vacances, les esprits auront le temps de se calmer.

J'ai vu son enterrement à la télé, et le soir du décès, l'hommage d'Etienne Mougeotte (17,5 millions de téléspectateurs l'ont suivi !).

Puis plus tard, je me jette sur toutes les presses, qui parlent de lui comme elles ne l'avaient jamais fait avant.

Franchement, je rejoins ta pensée, un mec bien qui ne méritait injustement pas ça, il était naturel, sincère, contrairement à beaucoup de ses collègues et successeurs.

J'ai harcelé TF1 pour qu'ils lui rendent hommage dans une émission spéciale ce jour-là (voire même un peu avant).

Et je pense à un 2è Patrick, comme toi, Patrick Bourrat, avec qui notre Patrick avait quelque part des points communs.

Je suis de Poitiers et je suis allée voir plusieurs fois sa tombe, qui reste toujours la plus fleurie et plaquée du cimetière de St Benoît (à 4 ou 5 km de Poitiers).

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